Le renouveau
Les années 1960 ont vu Le Normandy s’adapter à l’évolution des goûts cinématographiques, explorant même le territoire des films érotiques pour maintenir sa présence sur la scène cinématographique. La fin des années 1970 et le début des années 1980 ont ensuite propulsé la salle au statut de scène musicale incontournable, accueillant des icônes telles que The Chieftains, Trust, Gilbert Montagné, Charlélie Couture, Motörhead et Téléphone. Mais pas seulement : Laurent Ruquier par exemple, y animait l’émission radio Les Bonnes Têtes, version locale des Grosses Têtes.

Billet pour Téléphone

Billet pour The Chieftains

Billet pour Motörhead
1986, Le Normandy fait peau neuve
En 1986, de nouveaux gérants tentent de redresser Le Normandy, déjà en grande difficulté à cette époque. Ils réalisent d’importants travaux au niveau de l’esthétique et du confort, mais ne touchent ni au structurel, ni à l’électricité. Ils remplacent les fauteuils…encore garnis de crin végétal, changent également les moquettes, poncent et vitrifient les parquets. La façade est repeinte et des panneaux publicitaires y sont apposés. Malheureusement et malgré une programmation très ambitieuse, cette aventure ne durera pas.


En 1986, le Normandy essaye de se refaire une santé

1989, Le Normandy (re)fait peau neuve
À la fin des années 1980, le rideau s’est donc momentanément baissé pour permettre une transformation sous la direction éclairée de Jean Foulogne et de son fils Stéphane Foulogne, rejoints par Christian Loupy, de 1989 à 1991. Ce fut une période faste où la scène parisienne a pris d’assaut Le Normandy. De Michel Leeb à Chevallier et Laspalès, en passant par Les Inconnus, Aldo Maccione ou Jackie Sardou, ses planches étaient devenues un lieu de rendez-vous incontournable.
La liste des artistes prestigieux s’est prolongée jusqu’en 1990, avec des noms tels que Smaïn, Annie Cordy, Francis Perrin, Jean Lefèbvre, Les Vamps et Sim, qui ont tous contribué à inscrire encore un peu plus Le Normandy dans l’histoire culturelle et artistique de la région. Ainsi, le cinéma-théâtre Le Normandy demeure, au fil des époques, un témoignage vivant d’une riche et vibrante histoire artistique.

Jean Lefebvre

Les Inconnus

Smain
La chute
La somptueuse scène du Normandy ne survivra malheureusement pas à l’année 1991. Le cinéma-théâtre, ne répondant plus aux normes de sécurité, fut fermé, mettant ainsi fin à cette remarquable épopée artistique.


La façade avant travaux
