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Troisième partie

Une histoire de talents

De très nombreux artistes connus sont venus sur scène ici dans les premières décennies du Normandy, la liste est longue, mais notons ici les artistes tels que :

  • Le chanteur, acteur américain francophone Eddie Constantine
  • L’acteur de théâtre, cinéma et chanteur Sergio (Serge en Français) Reggiani
  • Pianiste, ex régisseur d’Edith Piaf, Gilbert Bécaud

Beaucoup d’autre sont aussi passés, Duck Ellington, Benny Goodman, Sidney Bechet, Claude Luter etc… 

Les spectacles et revues ont fait la popularité de la salle, notamment la comédie musicale « Hair » avec Julien Clerc, la revue de Berjo « L’havrais mis en boîte ». Dans les années 80, le Normandy devient une scène un peu plus rock, avec la représentation sur scène de groupes comme Trust ou Mötorhead.

EDDIE-CONSTANTINE
GILBERT-BECAUD
BERJO
programme

Durant les dernières années d’exploitation du Normandy, le théâtre spectacle était devenu une activité importante qui a séduit beaucoup d’artistes connus (programme d’exploitation de novembre 1989 à mai 1990) .

Les plus connus : Michel Leeb, Chevalier et Laspales, Les inconnus, Annie Cordy, Smain, Francis Perrin, Jean Lefevre, Les Vamps, Sim.

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Quatrième partie

Architecture du Normandy

Le design extérieur avec les 4 grands pilastres est repris à l’intérieur avec la présence de plusieurs colonnes qui partent du sol pour venir s’assembler aux premières corniches hautes. Ces corniches permettent d’y cacher un éclairage indirecte pour éclairer l’angle du mur et du plafond formé par ce très grand arrondi.

La partie plane au dessus, existe encore aujourd’hui, il s’agit du dessous des coursives en bois situées au dessus de nous, elles étaient camouflées par un faux plafond. Ces coursives étaient importantes, elles avaient plusieurs rôles, tout d’abord elle permettent d’accéder à la scène, par la salle du projectionniste situé juste au dessus de nous, en évitant de redescendre au niveau du hall puis de passer par la coursive extérieur située dehors à gauche derrière les issues de secours.

L’autre rôle des coursives était de permettre le changement des centaines d’ampoules à filament décoratif, qui éclairaient indirectement les deux faux plafond pour donner un effet de profondeur sur la hauteur de la salle. Les éclairages étaient éteint durant les films et spectacles.

Plus bas, la scène visible aujourd’hui dans la grande salle, n’est pas la scène d’origine, initialement, jusqu’à 1947, la scène partait du mur du fond et ne faisait qu’un mètre de profondeur, qui était caché, jusqu’au décoration  en forme de coque de bateau. Henri Daigue s’étant largement inspiré du domaine maritime pour l’architecture intérieur. Comme ces deux faux hublots, qui sont en réalité des hauts parleurs, nous en verrons un des deux sauvé de la déchetterie in-extremis.

La scène était équipée d’une avancée qui n’était rien d’autre qu’une fausse à orchestre. Les besoins en décors de plus en plus imposant, le choix des programmations performantes, on conduit à la construction d’une avancé de scène, que l’on peut voir aujourd’hui. La fosse à orchestre est devenu ensuite, lieu de stockage et loges.

En parlant de loges, 4 loges sont encore présentes aujourd’hui derrière la scène, sur le coté droit. Ce sont les premières loges d’artistes du Normandy, avant celle de la fosse à orchestre évoqués juste avant, puis plus tard, d’autres loges d’artistes aménagées sous le haut des gradins.

Pour finir, il y avait également des « loges » privés dans les gradins pour profiter du spectacle avec un peu plus d’intimité, la mieux placée et la plus importante était la loge familiale réservée par Mme Chometon à sa famille et certainement à des invités de marque. Située à l’emplacement exacte de cet écran, elle permet de profiter du spectacle en surplombant la salle, sans visibilité d’autres spectateur des gradins. Bien plus tard, ces loges ont été modifiées et disposées sur l’ensemble du rebord des gradins.

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